Telle qu’elle a été modernisée par Lynn Lott et Jane Nelsen*, la Discipline Positive favorise les relations respectueuses, l’épanouissement et le succès des apprenant-e-s.
La bienveillance s’exprime par la position d’encouragement qu’adopte l’enseignant-e à l’égard des élèves, l’écoute de l’enfant et des situations qu’il ou elle rencontre.
Considérée comme l’apanage des adultes, la fermeté fixe le cadre de vie scolaire nécessaire pour une cohabitation harmonieuse. Elle se matérialise dans des lignes de conduite construites en commun, les limites posées par les enseignant-e-s et l’encadrement scolaire. Ce système disciplinaire est destiné à renforcer le sentiment de contribuer positivement à la vie de la classe.
Interview d'Henri Moser, fondateur de l'Ecole, 2019
Au quotidien, dans nos écoles
Au sein de l’école primaire, l’acquisition de l’autonomie tout comme la construction d’une saine gestion des émotions sont deux axes de travail importants du parcours d’apprentissage. Les enfants vont y développer de nombreuses compétences psycho-sociales : l’estime de soi, l’empathie, le respect mutuel, le dialogue efficace, l’autodiscipline, la politesse, la recherche de solutions, etc.
Au secondaire I, les élèves et les professeur-e-s travaillent sur la création d’un espace de vie collectif où chaque individualité a sa place. Il s’agit de définir un cadre accepté de toutes et tous, un environnement dans lequel les élèves se sentent bien, à la fois bienveillant et créatif, pour étayer les apprentissages académiques.
A l’arrivée au secondaire II, le bagage en Discipline Positive est déjà solide et étoffé. Elèves et enseignant-e-s s'appuient sur les outils de gestion de classe, les compétences de communication respectueuse et la recherche de solutions expérimentés depuis des années.
* Jane Nelsen, Lynn Lott, Stephen Glenn, La Discipline Positive dans la classe, Editions du Toucan, 2018